Préférez-vous vivre longtemps ou vieillir en bonne santé ?

Il suffit d’ouvrir un magazine ou de voir une publicité sur Internet pour se trouver confronter à l’obsession des dernières décennies : repousser les limites de la vieillesse, et vivre toujours plus longtemps. En France, nous sommes d’ailleurs les champions de l’espérance de vie après 50 ans, puisqu’un quart de la population affiche un âge supérieur à 60 ans. 

Et pourtant, la qualité de vie passé la cinquantaine n’est pas toujours celle qu’elle pourrait être. Les problèmes de santé physique et mentale amplifient le phénomène de perte d’autonomie. L’Agence Nationale de Santé publique s’est donc donné comme objectif de promouvoir un vieillissement en bonne santé plutôt qu’un allongement maximal de l’espérance de vie.

Les 3 caractéristiques qui entrainent une perte d’autonomie

Les séniors dépendants hébergés dans un EHPAD 64 ou ailleurs en France ont en commun trois facteurs qui ont déclenché leur perte d’autonomie :

– le vieillissement biologique, celui-là même qui obsède les fabricants de produits de beauté ;

– les comportements à risque pour la santé (cigarette, alcool, manque de sommeil, sédentarité, etc.) ;

– le développement d’une ou de différentes maladies chroniques.

La polypathologie est l’une des causes majeures de placement en institution pour séniors dépendants. En effet, il est difficile d’accompagner une personne sujette à de multiples problématiques, d’autant plus que chaque maladie contribue souvent à empirer les symptômes de l’autre.

L’un des axes majeurs de prévention pour une vieillesse confortable concerne donc l’amélioration des comportements de santé, et le dépistage ou le traitement précoce des maladies chroniques.

Les grands axes de Santé publique France pour améliorer la santé des séniors

Promouvoir l’amélioration de la santé de façon globale, c’est apporter des pistes concrètes aux personnes âgées et aux professionnels afin de les aider à prendre en charge les difficultés qui apparaissent avec les années. Santé publique France recommande par exemple une surveillance accrue de tous les signes annonciateurs de dégénérescence intellectuelle ou motrice comme les chutes répétées, les variations de poids, les difficultés à s’exprimer ou à se repérer dans l’espace et le temps.

Bien avant la perte d’autonomie qui peut conduire un sénior âgé à intégrer un EHPAD 88, des indicateurs de fragilité ciblent les éventuels risques de la personne, de façon à établir des habitudes de vie plus saines. Un patient qui fume depuis plusieurs années et approche de la cinquantaine pourra se voir proposer différentes méthodes de sevrage de la nicotine. Une patiente diabétique qui a du mal à gérer sa glycémie pourra être redirigée vers un service ou vers une cure spécifique.

L’information des personnes concernées, qu’il s’agisse des personnes âgées ou des professionnels de santé, doit aussi aider à la prise en charge globale de la santé des séniors.

Peut-on vieillir en bonne santé dans un EHPAD ?

Les séniors qui arrivent en EHPAD sont habituellement déjà en perte d’autonomie. Mais le degré de dépendance peut varier de faible à très élevé. Les activités et protocoles mis en place par la structure vont alors jouer un rôle déterminant sur la qualité de vie des années de vieillesse de la personne hébergée.

Pour choisir un EHPAD qui répond à vos critères, vous pouvez consulter la page https://www.conseildependance.fr/maison-retraite/ehpad/aisne-02 qui recense toutes les maisons de retraite pour séniors dépendants dans l’Aisne. Plus la démarche est réalisée en amont de la perte d’autonomie, plus la transition s’effectue avec sérénité. 

Source images : pexels.com 

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